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Maroc |
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Le Maroc est convoité par de nombreux artistes, surtout photographes et peintres, pour sa lumière unique qui anime ses décors d'une chaleur incroyable. C'est sûrement cette même chaleur qu'on ressent chez les marocains, le tout mélangé à un enchevêtrement de cultures et de religions. Dans la tradition marocaine, par exemple, on devient responsable de l'étranger qui se retrouve chez soi. On doit assurer sa sécurité, le nourrir à sa faim et lui offrir un toit sous lequel se reposer et dormir. Nous avons bénéficié à plusieurs reprises de cette tradition et nous n'avons jamais été déçus.
Nous avons eu l'occasion à deux reprises de sortir du contexte vétérinaire afin d'explorer des attraits très particuliers du Maroc, soit la chaîne de montagnes de l'Atlas et la porte d'entrée du désert du Sahara. Deux sites enchanteurs caractérisés par leur aridité et l'éveil et le calme intérieur qu'ils provoquent en nous.
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Une journée de voiture à partir de Marrakesh est nécessaire pour atteindre le pied de l'Atlas. L'ascension du Mont Toubkal, le point culminant de l'Atlas, exige deux jours de marche en été. |
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La récompense est époustouflante : une vue splendide sur la chaîne de montagnes et les vallées qui finissent par s'échouer dans le désert. Un avant goût de notre prochaine destination ! |
Notre première rencontre avec le désert s'est faite sur un gage de confiance
avec un guide que nous avons rencontré à Merzouga, un dénommé Habib. Nous
avons négocié pendant une demi-journée puis attendu que le soleil baisse
et la chaleur diminue.
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Comme nous étions responsables de notre véhicule, l'un de nous deux a pris le volant. Moins de 15 kilomètres plus loin la voiture se retrouvait ensablée... |
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État de notre situation : 5 litres d'eau, dans le désert du Sahara
avec une Peugeot 106 (similaire à une Honda Civic) et un guide que nous
avions rencontré la journée même. Pas fameux comme bilan ! Habib
nous a alors suggéré de lui laisser le volant puisqu'il était « plus
habitué ». Nos expressions devaient en dire long sur nos pensées
car lui d'enchaîner : « Est-ce que vous avez peur ? ».
Nous avons laissé les clefs à Habib qui, comme nous avons rapidement découvert,
n'avait absolument rien à envier aux chauffeurs du Paris-Dakkar. La voiture
volait de buisson en buisson, de rocher en rocher, Bob Marley jouait à
tue-tête et en riant jaune nous disions à Habib qu'il était absolument
fou. Avec un grand sourire il nous répondu : « Non mes frères, c'est
vous qui êtes fous d'avoir embarqué avec moi ! ».
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Sur notre chemin nous avons croisé des nomades qui abreuvaient leur troupeau de chèvres à un oasis. |
| Habib nous a ensuite emmenés dans un oasis de paix et de bonheur, la joie qu'il lisait sur nos visages était sa récompense. |
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| Nous avons gravi la plus haute dune pour écouter le silence et observer la mer figée de dunes de sable. |
Galerie de photos
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