DVM - Sénégal - L'exploration et l'expérience

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L'hospitalité tout au long du parcours

Nous étions deux filles partant seules en Afrique noire pendant 7 semaines avec un seul vrai contact qui devait nous accueillir. Car en Afrique, l'Internet est quasiment absent et la poste très lente. Résultat : nos nombreuses lettres restaient souvent sans réponse. Mais après un long voyage en avion, notre contact, Dr Kalidou Ba, nous attendait bel et bien à l'aéroport par une chaude soirée africaine.

Le Dr Ba est un vétérinaire travaillant pour une ferme de production laitière près de Dakar, la capitale du pays. Heureusement, avec lui et en peu de temps, nous avons pu nous établir d'autres contacts, si bien que dans chaque destination de notre séjour quelqu'un nous attendait avec la même chaleur africaine qui a fait notre joie durant cette belle aventure.
	On nous attendait...

	En wolof , on parle de « Teranga », un mot du Sénégal pour une réalité propre à ce pays. C'est l'hospitalité dans son expression la plus pure, celle qui dépasse les frontières. C'est cette impression de toujours faire partie de la famille, d'être la personne qu'on attendait depuis longtemps. C'est se sentir un peu à la maison même à des kilomètres des siens.
L'unité de la famille

Nous avons été invitées à plusieurs reprises à partager le repas de personnes parfaitement inconnues que nous croisions dans la rue.
	Rencontre quotidienne

Plusieurs vétérinaires nous ont hébergées et traînées partout avec eux ; ils nous ont enseigné les traditions du pays et nous ont expliqué la mentalité des gens. Toutes les personnes qui nous étaient présentées nous considéraient comme des amis de longue date. Une expérience humaine très enrichissante qui a amené à plusieurs reprises des discussions très vivantes !


Tradition familiale	Moment de répit ...	Le petit Prince et son royaume

La nourriture

	Nous mangions la même chose que les Sénégalais, mis à part l'eau que nous prenions en bouteille. Nous n'avons été malades toutes les deux qu'une seule fois et ce fut après avoir partagé le repas d'une communauté de sœurs venant de France. La nourriture sénégalaise ne présente donc pas de problème majeur pour les étrangers, et en plus c'est très bon !!!
Scène de marché

Les repas se composent principalement de riz et de poisson. Le tout est servi dans une grande assiette autour de laquelle tout le monde est assis et mange à même l'assiette. Les gens nous donnaient des fourchettes mais eux mangeaient principalement avec leurs mains. Les hommes mangeaient eux aussi souvent avec une fourchette. Nous avons essayé quelques fois de manger avec nos mains mais ce ne fut pas très concluant…

Après les repas, la cérémonie du thé débute. Un homme de la famille prépare le thé à la menthe qu'il fait mousser en le versant et le reversant dans les verres, jusqu'à ce qu'il soit à son goût. Ensuite on sert le thé en 3 services. Le premier est fort comme la mort, le second l'est un peu moins et le dernier est doux comme l'amour. Entre chaque service, l'homme fait remousser le thé. Et pour le verser dans les verres, il lève sa théière très haut dans les airs. Il faut beaucoup de pratique pour maîtriser cette technique. Le rituel peut durer plusieurs heures. C'est surtout long durant l'après-midi car, étant donné la chaleur, personne ne travaille, c'est la sieste.

Pour les petits déjeuners, c'était très simple, on mangeait du pain baguette avec du café. On ressent encore l'influence de la France, pays colonisateur. Un autre régal des Sénégalais était ensuite le lait caillé…nous nous sommes abstenues d'y goûter. Par contre, nous avons goûté à deux jus de fruits typiques. Le jus de bouille qui est fait avec le fruit du baobab et le bissap, fait à partir d'un fruit rouge et aux propriétés diurétiques. Très bon et rafraîchissant !

La chaleur

Pour des petites Québécoises, une promenade en camion les cheveux au vent au Sénégal, c'est comme si on nous envoyait un séchoir à cheveux brûlant dans la figure. Nous sommes plus tolérantes au froid et à la neige qu'aux 40° C à l'ombre !!! On nous avait dit de porter des pantalons parce que c'était un pays musulman mais il faisait tellement chaud que nous étions tout le temps en shorts.

Capté sur le vif

Capté sur le vif

C'est vrai que nous avions choisi la saison la plus chaude de l'année. C'était en juin, à la fin de la saison sèche. Nous sommes parties début juillet, juste au début de la saison des pluies. Celle-ci dure plusieurs mois. Mais en dehors de cette saison, il pleut à peine 2-3 jours par mois. On dit que la température la plus agréable pour visiter le Sénégal est en janvier.