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Les stages:

Архангай (Arkhangai)

Grâce à Vétérinaires et Agronomes Sans Frontière (France), nous entrons en contact avec une famille dont les deux parents sont vétérinaires. Ils pratiquent leur profession au grés des saisons dans la région où ils décident d'établir leur campement. Ils sillonnent donc la campagne (et nous aussi pendant ce séjour) pour offrir leurs services à leurs voisins… si on peut les appeler ainsi, puisque ces derniers peuvent habiter à plusieurs kilomètres les uns des autres.

Le travail vétérinaire n'est pourtant pas l'activité la plus prenante de la journée… Nous avons tout de même eu plusieurs occasions de manipuler les animaux et d’observer la relation que les nomades entretiennent avec eux : la traite deux fois par jour, les déplacements vers les meilleurs pâturages, la tonte des brebis, le « dressage » des chevaux… Bien sûr, vivant avec deux vétérinaires, nous avons également eu la tâche d’attraper (toujours la première étape), d’examiner, de vacciner et de traiter les animaux contre les parasites. Beaucoup de soutien est offert aux vétérinaires ruraux pour minimiser les problèmes dans les troupeaux nomades. VSF offre d’ailleurs des formations et partage de l’information avec les vétérinaires de la campgne pour améliorer l’efficacité des traitements offerts. Bien que nous ayons assisté à l’un de ces séminaires, nous devons avouer que nous n’en avons pas compris un seul mot !
Ce stage nous a plongées dans la culture nomade où l’horaire de la journée ne se décide qu’au moment présent… Traire les animaux, faire la cuisine, boire du thé au lait (… et au beurre!), construire notre yourte faisaient partie des découvertes quotidiennes. L’acclimatation à cet étonnant mode de vie a pourtant été, comment dire, parfois ardue…

Saviez-vous que…

En Mongolie, la plupart des repas sont composés de mouton bouilli et de féculent (pâtes ou riz).  Le gras est la base de tous les plats et breuvages. L’adaptation à une telle alimentation peut donc causer quelques… inconforts abdominaux.

Pour ce qui est des grandes occasions, on fait bouillir tous les organes de l’animal dans un grand chaudron et l’on vous sert un plat composé de poumons, estomac, cœur… Avis aux cœurs sensibles, il est plutôt mal vu de refuser ce plat, soyez donc préparés !

 

Баян-Олгий (Bayan-Olgii)

Saviez-vous que…

Le transport d’une ville à l’autre dans ce pays est pratiquement impossible ! En fait, il faut retourner dans la capitale pour repartir vers la prochaine destination, même si l’on repasse par l’endroit que l’on vient de quitter ! Tout ce voyagement se fait principalement dans des mini vans bondés. Notre record personnel : 24 dans un 11 places… pendant trois jours !

Il serait aussi impardonnable de ne pas mentionner qu’il n’y a qu’un tronçon de route où l’on retrouve du pavage dans le pays… Le mal des transports est donc garanti en parcourant les trails (aucune exagération, je le promets) de cette magnifique contrée.

Après avoir constaté que la Mongolie ne se traverse pas aussi facilement que prévu, nous arrivons dans un nouveau monde. Le paysage montagneux, les kazakhs, la religion musulmane, la langue (!) sont de nouveaux repères inattendus. Nous sommes accueillies par Canat, le sympathique directeur d’une compagnie de voyage, qui nous a permis de découvrir le monde fascinant des aigles de chasse.

Au cours de ce séjour, nous avons rencontré plusieurs chasseurs qui nous ont généreusement transmis une parcelle de leurs connaissances. Nous avons donc appris que les aiglons sont capturés dans les montagnes en bas âge, alors qu’ils ne peuvent pas encore voler. Ils sont alors habitués graduellement à la présence de l’homme puis entraînés à la chasse.

Comme la chasse nécessite de pister les animaux par leurs traces dans la neige, cette activité est pratiquée exclusivement en hiver. L’été est donc un moment de repos pour ces oiseaux de proie fascinants. Nous avons tout de même eu la chance de manipuler les aigles, de les nourrir et d’apprendre les nombreux rites et coutumes qui entourent cette pratique ancestrale.

Nous avons retenu que seules les femelles sont choisies puisqu’elles sont plus grosses (jusqu’à 7.5 kg), plus fortes (elles peuvent capturer des proies aussi grosses qu’un loup) et plus courageuses (traduction libre de l’auteur). Chaque chasseur, ainsi que sa famille, entretient un lien étroit avec son oiseau et le respect est très important dans la relation entre les deux êtres. Le chasseur remercie donc son fidèle compagnon en le libérant après une dizaine d’années de loyaux services.

Naadam

Les multiples rencontres imprévues de ce voyage nous ont menées vers des horizons différents de ceux auxquels nous nous attendions… La fête nationale, le Naadam, a été une des surprises de ce voyage. Grâce à nos très cher amis Orlando et Zolmaa (des remerciements infinis pour leur accueil et leur générosité), nous avons eu la chance de faire partie d’une écurie pour la plus grande course de chevaux du pays.

Nous avons donc assisté aux entraînements en prévisions de cette grande fête. Une préparation est effectivement de mise puisque les chevaux qui s’affronteront lors de l’événement doivent parcourir 50 kilomètres : 25 au pas, en suivant un meneur, puis 25 aussi rapidement que possible pour franchir l’arrivée le premier. Le cavalier doit lui aussi être entraîné puisqu’il n’a habituellement pas plus de dix ans et qu’il monte son cheval sans selle.

Nos tâches étaient principalement d’examiner les chevaux et de leur administrer des vitamines et des fluides. Nous avons aussi assisté aux courses des différentes catégories et festoyé avec nos hôtes pendant ces trois journées de réjouissances. L’importance des chevaux en Mongolie est incontestable et nous l’avons vécue pendant toutes ces célébrations. Les Mongols accordent beaucoup de temps aux chants et aux rituels pour préparer leur animal à la course… car, même si son cavalier tombe, c’est celui-ci qui gagnera la compétition s’il arrive le premier.

Banlieues d’Улaaнбаатар (Ulaanbaatar)

Notre dernière étape se déroule dans les banlieues de la capitale. Nous avons participé à un projet de vaccination et vermifugation des chiens avec six étudiants vétérinaires mongols et six étudiants français d’Alfort. Ces derniers ont instigué une campagne de sensibilisation et de vaccination des chiens contre la rage pour les habitants de la périphérie d’Ulaanbaatar. En leur compagnie, nous avons marché des kilomètres dans les rues et ruelles des districts, fait du porte-à-porte et vacciné et vermifugé près de 1000 chiens.
            Le contact avec les habitants nous était grandement facilité par nos acolytes de l’Université d’Agriculture de Mongolie. Ils discutaient avec les propriétaires des chiens, leurs expliquaient en quoi la vaccination rabique était importante, les guidaient pour que l’animal soit adéquatement contentionné. Leur aide était très appréciée et nous permettait d’effectuer des dizaines de vaccins par jour.

Corée

Saviez-vous que…

En 2008, le visa mongol ne pouvait être que de 60 jours, malgré les indications de l’ambassade au Canada qui indiquait 90 jours ! Nous avons du quitter le pays plus tôt, ce qui nous a permis de faire un court arrêt à Séoul.

Notre départ prématuré de la Mongolie nous a permis de faire un arrêt en Corée où nous avons visité les deux principales Universités vétérinaires. Nous y avons fait la connaissance d’étudiants de ces écoles qui nous ont fait découvrir une parcelle de leur quotidien.

Fait intéressant, nous y avons rencontré Snoopy, le premier chien cloné au monde !