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L'exploration et l'expérience

La culture namibienne n’est pas facilement accessible pour un blanc. En effet, bien que le climat social soit plutôt calme, une certaine tension demeure omniprésente entre les différentes ethnies et la ségrégation entre les blancs et les noirs est tangible. Il a donc été difficile de bien s’intégrer alors que la population noire n’était pas totalement à l’aise de partager sa culture avec nous. Toutefois, nous avons vécu une véritable rencontre marquante avec les Himbas, un peuple qui vit dans une région reculée. Très peu occidentalisés, ils vivent comme leurs ancêtres. Les femmes, seins nus, se recouvrent la peau et les cheveux d’une pâte rouge fabriquée à partir d'un minerai, l'hématite. La forme de leurs tresses est liée à leur statut social. Les hommes portent le pagne et agrémentent poignets et chevilles de bracelets fabriqués à la main. C’est avec eux que nous avons mangé pour la première fois de la viande d’oryx cuite sur le feu, l’animal ayant été chassé et abattu quelques heures auparavant. Ce fut pour nous une expérience inoubliable!

On ne peut parler de la Namibie sans avoir en tête ses paysages grandioses, qui dépassent l’imaginaire. Son désert et ses dunes rouges sous un ciel bleu intense, les montagnes de roches entourées de savanes jaunies s’étendant à perte de vue, les multiples rivières desséchées laissant apparaître leur lit sablonneux et parfois quelques palmiers et cactus démesurés par-ci par-là… Jamais une photo ne pourra rendre justice à la splendeur de la Namibie!

Pour ce qui est de la Zambie, son peuple coloré et souriant nous a immédiatement semblé sympathique! Et que dire de la musique! Dans les autobus, à l’église, dans la boîte des camions, lors d’un mariage, partout, les gens chantent. Comment être désespéré dans un tel pays ?

Peu de blancs visitent ce pays : nous nous sentions parfois comme des bêtes de foire! Partout, les gens nous regardaient, trop curieux de savoir ce que nous faisions là ! On nous envoyait la main sur les routes, dans les marchés… Malgré tout, ne vous faites pas avoir! Les Zambiens aiment bien connaître les étrangers, mais ils connaissent la valeur de l’argent et se doutent très vite que vous en avez probablement plus qu’eux. Nous avons dû apprendre comment marchander sous peine d'être arnaqués par les marchands et les chauffeurs de taxis !

Sur le plan culinaire, nous avons adoré les patates douces frites vendues un peu partout dans les lieux publics. La variété locale est tellement sucrée qu'on peut presque parler de dessert ! Et que dire de la canne à sucre, qui nous a presque valu un décrochage de la mendibule tant nous avons abusé de sa sève sucrée! Tout cela va vraiment nous manquer!