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Les pays visités

Kenya

Le Kenya est situé à l'est du continent africain. Il est bordé au sud par la Tanzanie et à l'est par l'océan Indien. Légèrement plus grand que la France et à cheval sur l'équateur, il possède des reliefs très variés : plaines arides, forêts humides, volcans, longues plages de sable blanc...

Comme le nord est plutôt aride, les 33 millions de Kenyans habitent majoritairement au sud et vivent pour la plupart de l'agriculture. Le café, le thé, les fruits et les légumes font partie des grandes exportations du Kenya.

Cependant, le tourisme a pris de l'ampleur et a remplacé l'agriculture comme premier secteur économique. Doté d'une faune exceptionnelle, le Kenya, avec plus de 50 réserves naturelles, est au premier rang du tourisme africain. Il est d'ailleurs considéré comme un pays en voie de développement.

Les deux langues officielles sont le swahili, idiome indigène, et l'anglais, héritage de l'ancien colonisateur britannique. En fait, la plupart des ruraux s'expriment uniquement en swahili.

Les Kenyans sont des gens très accueillants et l'étranger entendra souvent les mots "jambo" (bonjour) et "karibu" (bienvenue) en guise de salutation tout au long de leur séjour.

Tanzanie

Pays de plaines, de lacs et de montagnes bordé par l’océan Indien, la
Tanzanie est le plus grand pays d’Afrique Orientale.  À la frontière avec le Kenya, se dressent les plus hautes montagnes de Tanzanie, les monts Méru et Kilimanjaro (plus haut sommet d’Afrique).  Cette formidable variété géographique confère au pays une grande diversité climatique. Sur le plateau, au nord de la Tanzanie, l’altitude tempère le climat tropical  et malgré ce qu'on pourrait croire, les nuits peuvent même y être froides (0 à 5 degrés Celcius) !

La religion tient une place centrale dans ce pays. Un tiers de la population est chrétien, un autre tiers est musulman et le reste pratique l’hindouisme ou les religions traditionnelles.

La Tanzanie possède une faune exceptionnelle. Nulle part ailleurs peut-on voir des troupeaux de gnous, de gazelles, de zèbres ou d'antilopes si imposants et si facile à observer en raison des vastes plaines du pays. La Tanzanie renferme aussi des populations d’éléphants, de buffles, de crocodiles, d’hippopotames, de chacals et de chimpanzés. Ces bêtes évoluent dans quelques-unes des plus grandes réserves naturelles du monde. Les paysages se sont avérés à la hauteur de nos rêves les plus fous.

Dar Es Salaam   

Village de pêcheurs fondé au 19e siècle et ancienne capitale de la Tanzanie, la ville de Dar Es Salaam borde l’océan Indien. Contrairement au nord et au centre du pays, le climat y est très chaud et humide comme on s'imagine généralement le climat africain.

La côte tanzanienne est caractérisée par une concentration plus importante de musulmans. Le bruit est omniprésent : dans les rues, nos oreilles ne cessent d’être sollicitées par des bruit insolites, les klaxons et les musiques de toutes sortes.  Les rues sont également très achalandées : piétons, autos et dallas dallas s'y bousculent.

Zanzibar

Anciennement utilisée pour le commerce des esclaves vers les pays arabes, Zanzibar est maintenant essentiellement une ville de tourisme et de culture des épices.

Cette île, un peu plus grande que l’île de Montréal, est dominée par une culture aux accents musulmans. Les femmes portent le tchador et l’appel à la prière nous réveille tous les matins à 5h30.

La principale ville de Zanzibar, Stonetown, possède une magnifique architecture d’inspiration arabe, qui a fortement contribué à son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO.  C'est une ville à la splendeur déchue et une des plus décrépies d’Afrique de l’Est, faute de ressources pour la restaurer.

L’intérieur de l’île ressemble un peu au reste de la Tanzanie, sauf qu’on y retrouve des champs de muscade, de clous de girofle, de safran et de plusieurs autres épices en alternance avec les traditionnels champs de maïs. Sur toute l’île, on retrouve en abondance de majestueux manguiers centenaires et des cocotiers, qui semblent toucher les nuages.

Toute l'île est bordée de plages paradisiaques. La pêche est une autre activité importante de l’île.  Les Zanzibarites se nourrissent bien davantage de poissons que les autres Tanzaniens.  Pendant quelques décennies, les pêcheurs ont pratiqué la pêche à la dynamite. Efficace à court terme, cette méthode est évidemment dévastatrice à long terme. La plupart des récifs de coraux situés près des côtes sont d'ailleurs détruits et il faudra plusieurs dizaines d’années avant que ces récifs se regénèrent même si ce type de pêche est maintenant interdit.

La pauvreté

La pauvreté est bien visible dans les pays que nous avons visités. Ainsi, la population du Kenya a triplé depuis 30 ans, le niveau de vie a régressé et on assiste à un exode rural massif. Seulement 15% de la population active possède un emploi stable.

Le long des autoroutes, on peut voir des maisons rudimentaires et des feux de déchets qui se consument lentement, tout à côté de petits commerces et de lieux de rencontre pour les croyants de la mouvance catholique.  Ces nouvelles églises donnent beaucoup d’espoir aux gens et leur donne le courage d’affronter la vie de tous les jours.

Nairobi possède le deuxième plus gros bidonville d’Afrique : les toits de tôle, qui s'étendent sur deux kilomètres carrés, abritent environ un million de personnes. Même la police n’ose pas y mettre les pieds.

Selon l’indice de développement humain de l’ONU,  la Tanzanie fait partie des six pays les plus pauvres du monde. Près de trois quart de la population vivent dans un milieu rural et survivent grâce à l’agriculture de subsistance. Bien qu’il s’agisse d’un ancien protectorat britannique, l’anglais est peu parlé par la population et est réservé à la petite élite scolarisée et aux gens travaillant dans le tourisme. La langue la plus parlée est de loin le swahili.

Le VIH est très présent en Afrique Occidentale, il toucherait environ 50% de la population de Nairobi et environ 90% des prostituées.

Les enfants

Durant notre séjour, nous avons aussi rencontré de nombreux enfants, tous plus mignons les uns que les autres… Le quart de ces enfants souffre de malnutrition et leur espérance de vie est d’environs 45 ans. La croissance démographique de ce pays est très importante en raison d'un taux de fécondité de cinq enfants par femme : les statistiques ne s’amélioreront donc pas de si tôt.   Quatre-vingt-cinq pourcent des enfants fréquentent l’école primaire, mais 25% seulement se rendent au secondaire. En ce moment, deux femmes sur cinq sont illettrées contre seulement un homme sur cinq. Heureusement, la situation est meilleure chez la jeune génération. 

La population Massaï

Les Massaïs vivient pratiquement en marge du monde moderne. C’est un peuple fermé et très traditionnel, qui pratique encore sa propre religion. On reconnaît les Massaïs à leur habit rouges traditionnel ainsi qu’à leurs nombreux bijoux.  Certains sont nomades, d’autres se regroupent dans de petits villages de huttes en terre battue en forme de dôme, villages entourées d’une clôture de bois pour protéger les Massaïs et leurs troupeaux des animaux sauvages.

Ils sont un demi-million d’individus répartis dans le nord de la Tanzanie et au sud du Kenya. Depuis plusieurs siècles, ils parcourent ce territoire avec leurs bovins, chèvres et ânes et y vivent en harmonie avec l’environnement et la faune.

Ils vivent exclusivement d'élevage, mais se nourrissent très rarement de la chair de leurs animaux préférant boire leur sang et leur lait. En effet, comme la richesse et le prestige d’un homme dépendent de la grosseur de son troupeau, les Massaïs préfèrent garder leurs animaux vivants !

 

Migration de gnous