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Programme des bélugas du Saint-Laurent

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Coeur

Jusqu'en 1984, on pensait que le béluga ne pouvait atteindre de grandes profondeurs. On sait maintenant grâce aux expériences du Dr. S. Ridgway de la Marine américaine qu'au contraire, il peut atteindre facilement des profondeurs de 400 m et plus.

Les cœurs ont été fixés dans une solution tamponnée de formol. Une solution de latex (bleu pour les veines et rouge pour les artères) a été injectée dans les vaisseaux coronaires et les vaisseaux ont été partiellement disséqués. La photo de gauche représente le coeur d'un animal trouvé mort sur les rives du Saint-Laurent

Dans la photo de gauche, les vaisseaux coronariens ont été injectés avec une solution de plastique de vinyle et le cœur ainsi traité a été placé dans une solution caustique afin d’enlever le muscle cardiaque en entier, ne laissant ainsi que les vaisseaux.

Les adaptations à la plongée qui sont visibles ici incluent :

  • le cœur est très large : ceci minimise la déformation due à l’augmentation de la pression hydrostatique comparativement à un cœur plus allongé, comme celui des mammifères terrestres.
  • l’oreillette droite est étroite
  • les artères (rouge) et les veines (bleu) coronariennes sont très sinueuses.
  • il y a de nombreuses communications entre les veines et les artères. Chez un humain, ceci serait une condition pathologique grave.
  • les vaisseaux se dédoublent en branches parallèles.

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Lors de la plongée, sous l’effet de l’augmentation de la pression hydrostatique, le sang reflue dans les vaisseaux parce que les tissus mous et les espaces contenant de l’air sont comprimés. Les adaptations de la circulation sanguine cardiaque du béluga (sinuosité, communications artério-veineuses et duplications) atténuent probablement les variations de pression du sang qui surviennent lors de la plongée.

La docteure M. Saint-Pierre a réalisé une grande partie de cette étude alors qu'elle était étudiante en première année de médecine vétérinaire.

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